L’auteure

Née à Genève, j'ai vécu à Florence, Zürich et Paris avant de revenir dans ma ville natale - jusqu'à quand...

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Après une année de lettres à Florence, je retourne à Genève finir mes études tout en commençant très vite à rédiger des piges de critique théâtrale pour Le Courrier. Deux ans plus tard, je rejoins le Journal de Genève & Gazette de Lausanne comme rédactrice culturelle. En 1997, je deviens responsable de la rubrique culturelle. Le vénérable quotidien genevois n’a plus qu’une année à vivre.

Entre 1991 et 1995, je réalise de nombreux reportages pour dénoncer l’agression subie par la Croatie et menée par la prétendue armée fédérale yougoslave (à lire à l’onglet Textes (Croatie)). Je les écrits avec mon amie Nina Glaser, également d’origine ex-yougoslave, pour la plupart sous le pseudonyme de Nina Kovač, le Journal de Genève & Gazette de Lausanne refusant la double signature et le véritable nom de mon père étant Darko Kovač. Nina Glaser décédera d’un cancer du poumon le 1er février 1998, à l’âge de 41 ans.

En 1998, je profite de la fusion entre le vénérable organe de presse genevois et le jeune et fringuant Nouveau Quotidien lausannois pour devenir la correspondante culturelle du Temps à Zürich et j’y tiens notamment une chronique intitulée Kultur Graben dont on trouve quelques traces sur le Net en lecture libre. Lasse de l’éphémère du métier, je quitte mon poste en 2000,  pour me lancer dans l’écriture et la traduction avec un statut d’indépendante. Ce qui veut dire en clair enchaîner, entre quelques lignes d’écriture, toutes sortes de mandats – publicité, articles consacrés à la sexualité pour Profil Femme, articles divers pour le journal en ligne largeur.com (sous mon nom et sous le pseudo de Sandrine Wilhelm), la Neue Zürcher Zeitung, traduction chez Pro Senectute, organisation de soirées littéraires pour le Literaturhaus Zürich, j’en passe, des meilleures et des moins bonnes.

Un beau jour de 2004, je me réveille ne supportant plus le suisse allemand et éprouvant une profonde nostalgie de la culture francophone. Cap sur Paris, où un merveilleux petit appartement fin 18ème m’attend, muni de trois cheminées et niché dans le 9e où se trouve le quartier de la Nouvelle-Athènes, haut lieu du romantisme. Là ont vécu George Sand, Chopin et tant d’autres. Le 9e est aussi l’arrondissement qui a accueilli les Séfarades puis les réfugiés arméniens et qui voisine avec Barbès et Pigalle.

Là j’ai notamment traduit L’Amour en quatre tableaux de Lukas Bärfuss (L’Arche 2006) créé par Gérard Desarthe en septembre 2006 au Poche Genève et mis en onde sur France Culture en 2009, puis Ces merveilleuses dernières années de Sibylle Berg, disponible sur le catalogue de L’Arche. Organisé des soirées littéraires pour le Centre culturel suisse de Paris. Participé à la création de la Maison de Rousseau & de la littérature à Genève. Et écrit une pièce où le personnage qui est mon alter ego se fait assassiner dans un passage étroit au cœur de la nuit.

En 2009, je quitte Paris pour revenir  à Genève et devenir professeur de français à L’Ecole de commerce Nicolas-Bouvier, nouvelle profession qui s’avère vite une passion. La même année paraît La Béance (Editions d’en bas). Depuis, La Béance vit sa vie, elle a été publiée en allemand sous le titre Dieses endlose Schweigen (Lenos Verlag 2011) et en italien sous le beau titre mélodique Domani è domenica (Keller editore 2016).

En septembre 2012,  Lenos Verlag publie les Noras Mails, récit en forme d’emails sans réponse écrits en allemand entre Zürich et Paris. En décembre 2012 sort Chambre 204 dans le recueil de nouvelles Léman noir  (BSN Press).

Suivent quelques nouvelles, un manuscrit qui n’en finit pas d’être cousu et décousu et recousu est en cours. On peut en lire un ancien extrait ici, mais depuis tout a changé ou presque, y compris le titre!